Daisy chienne - 260m
ED+ - 7b+ max - 6c+ obl.
Ouverture du bas en juillet 2008 et août 2009
Équipement sur goujons et plaquettes Fixe 10mm
15 dégaines + relais
L1 : 7a - Départ dur à froid dans un petit ventre bleu puis dalle facile
L2 : 7a - Superbe mur de conti sur réglette - Relais 10m à gauche sur la vire (commun avec "ici mieux qu'en face")
L3 : 7b - Départ facile dans les gradins en IV - 1 point commun avec "ici mieux..." puis partir pleine gauche - 10 mouvements de résistance dans un magnifique mur rouge à réglettes
L4 : 7b+ - Majeur ! De tous les styles...sauf de la dalle
L5 : 7a+ - Un pas de dalle pas facile au départ puis de la continuité en fissure et un dernier pas dur dans un bombé - Une ambiance de ouf qui ne laissera pas indifférent, même les plus blasés
L6 : 7a+/7b - Un dièdre athlétique puis un mur vertical à gouttes d'eau de plus en plus dur et technique
L7 : 7a/7a+ - Un mur rouge à picots pour finir en beauté (et dans la douleur!)
Descente en 5 rappels par R7,R6,R5 (clipper des points),R4 (attention rappel pendulaire de 50!) puis R0
Une escalade exceptionnelle, un cran plus difficile et plus obligatoire que "Ici mieux..."
Une future classique du septième degré dans les Cerces !
Le topo
Rocco dans le 7b+ de L4
Dans le pas de dalle de L5
A la fin de L7
Petite histoire d'un baptême (Rocco) :
Loin de nous l'idée de froisser les âmes sensibles avec un tel blase. Nous ne côtoyons personnellement aucune Daisy. Ce nom a une histoire et je m'en vais vous la conter.
L'ouverture de L4 fut des plus éprouvante en ce qui me concerne : une raideur hallucinante, une longueur qui louvoie, quelques doutes sur l'itinéraire, un finish très difficile (le crux de la voie en libre)... Résultat : me voici harassé, atteignant une bonne terrasse en bordure de surplomb, 150m de gaz sous les pieds. Arrivé donc dans un état proche de l'apoplexie sur cette terrasse salvatrice, j'entreprends de me vacher. A ma disposition, une jolie construction violette pendant à mon baudrier. Sa savante conception me fit naturellement penser à une Daisy Chain, ustensile bien connu des grimpeurs et autres ouvreurs de grandes voies. Je me vache donc et entreprends de ravaler le mou. L'œil du Chacal, perçant tel celui du rapace, me lorgne alors d'un air dubitatif. Me serais-je longer sur un ustensile cousu-main ??? Dans un état proche de la démence, mon compagnon de cordée m'apprend que cette "Daisy" a été conçue par sa compagne Chichine, avec une machine à coudre pas vraiment dernier cri...
Voilà donc pour la tite histoire. De plus, il faut bien dire que les noms trop emphatiques nous émeuvent de moins en moins : "Le feu sacré" et "l'usure du temps"...
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