Ouverture du bas en escalade, comment cela marche ?
Une fois qu'on a repéré le ou les possibles dans une face, on part du bas. On découvre le mur au fur et à mesure. On s'ajuste en fonction des difficultés et de son état psychologique. La peur fait parfois prendre des chemins détournés!
Pour la logistique, le leader part avec une attache à simple et une corde de hissage. Au baudrier, deux longes réglables avec des crochets qui servent pour percer tranquille et installer la plaquette. On essaye de grimper un maximum entre les points.
C'est rarement le niveau technique de l'escalade qui fait la difficulté de l'ouverture mais surtout la structure du rocher. Une longueur en 6a avec seulement des plats et des verticales peut être bien plus galère à ouvrir qu'un 7a avec des monstres gouttes d'eau. Percer sans être bien posé sur les crochets peut s'avérer très riche en émotions.
Pour le perforateur (le plus léger possible : hilti TE2a ou makita bhr162), il peut soit être laisser sur le point du dessous sur un fifi ou porter avec soi (dans ce cas on laisse les dégaines et les plaquettes sur le fifi).
Le second nettoie la longueur et fixe la statique. Dans une journée, on peut ouvrir entre 2 et 3 longueurs.
Plus on monte plus les journées sont longues....
Quand on a fini, on grimpe la voie une fois pour peaufiner le nettoyage, modifier les erreurs et coter les longueurs.
Et enfin seulement, le beau libre....!!
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